Le Phare

Bonjour à tous les membres de Québec-France Haute-Yamaska,

En ce 10e anniversaire de l’arrivée de la sculpture Phare de Charles Daudelin, le fondateur de notre association, Émile Roberge, nous rappelle ce beau souvenir.  Son texte, les photos et son poème rendent bien compte de cet événement.  Nous exprimons ici toute notre gratitude à ceux et celles qui ont rendu possible l’acquisition de cette œuvre.

Claire Massicotte  

 

Bonjour,
       Il y aura 10 ans, le 31 octobre, que la sculpture «le Phare» de Charles Daudelin fut inaugurée en bordure du lac Boivin. 

L’association Québec-France est à l’origine  de ce projet de doter Granby d’une sculpture de cet artiste internationalement connu, né à Granby. Il avait d’ailleurs exprimé le souhait que sa ville natale possède une de ses œuvres. Il n’y avait alors qu’un petit bout de rue d’un quartier peu fréquenté qui portait son nom. Savez-vous où?  Elle est située dans le secteur des Galeries.

Nicole Demers, présidente, Louis Roberge (décédé en janvier dernier) et moi sommes allés à Kirkland, à la maison-studio de l’artiste, afin de choisir la sculpture qui pourrait être acquise par la ville de Granby. Madame Louise Daudelin nous y a reçus chaleureusement. Unanimement, nous avons choisi «le Phare». L’association Québec-France se dota alors d’un comité de financement dirigé par Louis. Ce fut un succès populaire et la Ville a fait généreusement sa part, de sorte qu’en peu de temps, le Phare déménagea à Granby.

On retrouve au Québec plusieurs sculptures de Daudelin, dont le splendide retable de la chapelle Sacré-Cœur de la basilique Notre-Dame de Montréal, «l’Éolienne V» au Palais des congrès de Montréal… et d’autres, soit au Musée du Québec, à Kirkland, à Ville-Saint-Laurent, à Outremont, aux Habitations Jeanne-Mance, etc. et «l’Embâcle», à la place du Québec, à Paris. Une salle du Musée des Beaux-Arts de Québec porte son nom. 

Amitiés,

Émile Roberge

 

photo MK

 

Le temps était frisquet et le sol était couvert de feuilles mortes et de taches de neige. Près de 70 citoyen.ne.s avaient bravé le froid, dont madame Louise Daudelin, le maire Richard Goulet, les députés François Bonnardel et Robert Vincent. Frissonnant, j’ai lu un poème que j’avais composé pour la circonstance.

«Éclatement II», sculpture-fontaine de Charles Daudelin, place de la Gare du Palais,  à Québec.