Comme ce commentaire n’était pas en lien avec le bon article, je me suis permis de le reprendre dans un article.
Raymond
Ouf! Quelle nouvelle! QF ferme ses portes… mais…
Mais tout n’est pas encore joué…
JE PROPOSE FORTEMENT DE CONTINUER… Notre association : c’est des liens d’amitié entre citoyens, tant pis si les gouvernements ne sont plus dans le portrait. Notre régionale peut et doit subsister… et aussi, les 18 autres.
Ce ne sera plus comme avant, mais il existe beaucoup d’associations ne fonctionnant que par le bénévolat. Le secrétariat national était important, très important. Le conseil d’administration aussi. Tant mieux si l’on trouve moyen qu’ils subsistent. Il faudrait sauver les meubles… Je crois que les présidents trouveront une solution. La meilleure possible… malgré les vents contraires.
Je me réjouis de l’attitude positive des responsables : André Poulin et ses conseillers, de même que Luc Perron et son équipe.
On ne déracinera pas le dynamisme qui nous anime depuis tant d’années. Le bilan de la dernière année de QFHY est particulièrement remarquable. C’est évident que nous sommes pétillants de vie, de santé…
Québec-France a traversé les diverses étapes de toute vie associative.
La première phase fut celle des grandes retrouvailles. Celle des bâtisseurs. L’enthousiasme y fut débordant. J’y ai participé de mon mieux. Il y eut ensuite celle de l’affermissement de l’association : un intense labeur, une expansion intéressante et la persévérance des idéaux fondateurs. Puis ce fut la période difficile de la durée, des épreuves et, aujourd’hui, du coup de marteau. Après de telles étapes, les organismes peuvent se transformer et devenir adultes… Il y aura peut-être moins dfrénésies, mais plus de solidité et un retour à l’essentiel.
Ce ne sera pas une survie, «une vie agonique» (aurait dit Gaston Miron), mais une nouvelle vie. Une vie pleine de promesses, d’espoirs et animée d’un nouveau dynamisme. De belles années sont devant nous… elles seront différentes, mais non moins stimulantes et productives. « Nous sommes plus forts que nos blessures » dit l’un de mes poèmes.
Amitiés à tous,
Émile Roberge