Comme plusieurs patronymes au Québec, les Doucet n’échappent pas à la féminisation du nom. Les parlers dits « poitevin » avaient l’habitude de prononcer la consonne finale des mots en ette, otte, etc. Le patronyme doucet est attribué à une personne au caractère doux, c’est aussi simple que cela. On retrouve 13 000 Doucet en France, 90 en Belgique, 6 100 au Québec et 50 en Suisse. Chez-nous, en Haute-Yamaska et dans le Haut-Richelieu, il y a 24 Doucet et un patronyme Doucette.
Germain Doucet, militaire né en France est l’unique ancêtre de ce nom. Il arrive à La Hève en Acadie en 1632 avec le commandant Isaac de Razilly, où on le retrouve en juillet 1640 avec le titre de « capitaine d’armes de Pentagouët; il reçut les honneurs de la guerre contre les Bostonnais et rentra en France en 1634, laissant deux enfants mariés en Acadie dont un fils, Pierre, qui est l’ancêtre de tous les Doucet. On retrouve aussi Marie-Madeleine Doucet (1648-1697) fille de David Doucet et de Louise Melon de la paroisse Saint-Sauveur de La Rochelle en Aunis. Elle contracte mariage le mercredi 27 décembre 1662 avec Pierre Aigron dit Lamothe le jeudi 18 janvier 1663. De leur union naîtront 6 enfants. Elle vit d’abord à Québec puis, à compter de 1680, à Percé. Elle décède à l’Hôtel-Dieu de Québec le 20 décembre 1697.
Parmi les Doucet qui se sont démarqués, on a Michel Doucet, policier (GRC) mort en devoir, originaire de Trois-Rivières; Pierre-Antoine Doucet, né en 1915, avocat, policier, chef de police, juge; Jacques Doucet, ex-Granbyen, commentateur de baseball pour les Expos; Édouard Doucet, ancien président pendant de nombreuses années de la Société d’histoire de Longueuil. À ne pas oublier Rose-Marie Doucet, une de nos membres depuis 2013.
Sources : 1) Langlois Michel, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Tome 2, édition La maison des ancêtres québécois, 1999, Sillery, pages 102 et 103.
2) Bachand Gilles, Germain Doucet, Société d’histoire et de généalogie des Quatre Lieux.
3) Jacob Roland, Votre nom et son histoire, les éditions de l’Homme, Montréal 2006, pages 256 et 348.
4) Cournoyer Jean, La mémoire du Québec, les Éditions internationales Alain Stanké, Montréal 2001, page 429.
5) Levalllois Marie-Pierre, Larousse de la généalogie, édition Larousse, 2002, Paris, page 252.