Les Gosselin

            Ce nom de famille vient de la racine unique, goz, qui a donné le nom germanique, Gozzo, devenu gosso.  Il évoque tantôt la divinité comme le god anglais, tantôt le peuple goth. Ce nom est parfois adouci en Josselin.  Il s’apparente aussi au mot, got, nom du peuple gothique.  Il est essentiellement implanté le long des côtes de la Manche. On retrouve 12 000 Gosselin en France, 820 en Belgique (dérivé du mot Goos, en flamand ou néerlandais), 70 en Suisse et 15 000 au Québec.

            Gabriel Gosselin est né en 1621. Son arrivée en Nouvelle-France date du 22 juin 1653, jour où il promet d’épouser Françoise Lelièvre.  Le 18 août suivant, le mariage est célébré à Québec, puis le couple s’installe sur la terre à l’Ile d’Orléans, dans la paroisse Sainte-Famille. Vers 1677, Françoise Lelièvre meurt. Gabriel se remarie le quatre octobre avec Louise Guillot, 18 ans, demi-sœur de Louis Joliett.  En 1684, grâce à l’intervention de la bonne Sainte-Anne, il est guéri.  En 1697, il meurt à l’âge de 84 ans, ou environ.  Louis Jolliet devient le tuteur de ses enfants.  L’ancêtre Gabriel Gosselin était originaire de Normandie, à Combrai, dans la région du Calvados.

         Le major Clément Gosselin a participé à la Révolution américaine contre les Britanniques à Yorktown en Virginie, le 14 octobre 1781. À Old Norwich, au Connecticut, un monument rend hommage aux 20 Canadiens-Français morts pour la jeune nation américaine. Chez nous, parmi les patriotes, Gabriel-Achille Gosselin est tué à Saint-Charles-sur-Richelieu le 25-11-1837, il avait 50 ans. Il était né à Verchères le 29-04-1787. Parmi les contemporains, on a Edmond-Amédée Gosselin (1863-1941), prêtre et historien, professeur d’histoire, entre autres, histoire du Canada, archiviste, recteur de l’Université Laval, membre de la Société royale du Canada; Claude Gosselin, muséologue. Plus près de  nous, on a Normand Gosselin, professeur de géographie; Caroline Gosselin, leur fille, fondatrice de la Ferme Héritage Miner; Grégoire Gosselin, membre de Québec-France-Haute-Yamaska, il a été le deuxième président de 1981 à 1984.

Sources :1) Cournoyer Jean, la Mémoire du Québec, les Éditions internationales Alain Stanké, 2 001, pages 578 à 579.

               2) Perrier Onil, Familles et descendants de 300 Patriotes, les éditions idg inc., 2010, page 55

               3) Perrier Onil, Partout en Amérique, les Éditions Histoire Québec, Collection Société d’histoire des Riche-Lieux, 2011, page 208.

                4) Jacob Roland, Votre nom et son histoire, les Éditions de l’Homme, 2006, page 56.

                5) Lacoursière Jacques, Bizier Hélène-Andrée, Nos racines, les éditions T.L.M. inc., 1981, #94, page 1881.

                6) Bachand Gilles, Par Monts et Rivières, novembre 2013, page 13, Société d’histoire et de généalogie des Quatre-Lieux.

                7) Levallois Marie-Pierre, Larousse de la Généalogie, Éditions Larousse, Paris, 2002, page 256.