Un petit article du blogue «Time Out Paris»

Cinq expressions bien parisiennes

Quand Paris inspire la langue française

Faire un bœuf

© Agathe Monnier

Ne voyez pas dans cette expression le signe d’un attachement profond à quelque racine rurale. Les agriculteurs d’autrefois ne se réunissaient pas autour de leur troupeau de bœufs pour se défouler en jouant du métal une fois les dures tâches de la journée achevées. Cette façon de désigner une séance musicale improvisée vient en fait d’un cabaret parisien : Le Bœuf sur le Toit. Ce haut-lieu du jazz, très fréquenté pendant l’entre-deux-guerres, accueillait nombre d’artistes et de musiciens de talent. Une fois la nuit tombée et les autres clubs fermés, ces derniers étaient rejoints par d’autres musiciens pour jouer et improviser jusqu’au petit matin. Ainsi l’expression « se faire un bœuf » devint monnaie courante. Sachez qu’en anglais, on parle de « jam session » et que l’origine de l’expression est beaucoup moins… musicale.

Payer en monnaie de singe

© Agathe Monnier

Pour comprendre les origines de cette expression, il faut remonter jusqu’au XIIIe siècle. Nous sommes donc en plein Moyen Age, et saint Louis, alors roi de France, décide de faire payer un droit de passage aux commerçants qui souhaitent vendre leurs marchandises sur l’Ile de la Cité. Seuls les jongleurs, les montreurs de singe et autres saltimbanques réussissent à passer entre les mailles du filet, en exécutant un tour ou en faisant danser leur singe pour amuser les douaniers postés sur le Petit-Pont. L’expression « payer en monnaie de singe » devient donc synonyme de payer en nature, puis de ne plus payer du tout, voire d’arnaquer quelqu’un. Ah, si seulement il était possible aujourd’hui de régler ses pintes en racontant une bonne blague ou en montrant des vidéos de chats au barman.

Les marronniers de la presse

© Agathe Monnier

La rentrée des classes en septembre, le bac de philo en juin, la neige en décembre, les juilletistes qui croisent les aoutiens dans les embouteillages de l’été… Tous ces sujets que les journaux télévisés ressortent de leurs tiroirs chaque année sont appelés des « marronniers » par les journalistes. Des thèmes récurrents, pas franchement palpitants, qui ont le mérite de combler les vides et de divertir les foules. L’expression vient, elle aussi, de Paris : chaque printemps, un grand marronnier fleurissait au Jardin des Tuileries, sur la tombe des Gardes Suisses, tués en pleine Révolution le 10 août 1792, et chaque printemps, la presse faisait écho de ce petit événement. Notez que les sujets qui reviennent régulièrement en une des magazines, sans pour autant être liés à une date précise ou une information réelle – « comment devient-on franc-maçon ? », « la vérité sur l’argent des francs-maçons », « les francs-maçons, la main invisible » – ont appelés des « serpents de mer ».

Se faire arrêter par les poulets

© Agathe Monnier

« On est poulet ? Il vous rôtit ! » Il n’y a pas que Renart, cet anti-héros d’un dessin animé des années 1990, qui utilise l’expression « poulet » pour désigner un flic. Le sobriquet s’est largement infiltré dans le vocabulaire courant. Ce qui n’enchante pas spécialement les forces de l’ordre, le volatile n’étant ni le plus sexy ni le plus malin des animaux. Mais difficile de faire s’évanouir une expression utilisée depuis 143 ans. En effet, au XIXe siècle, les policiers emménagent dans leurs nouveaux locaux, sur l’Ile de la Cité. Jusque-là, tout va bien. Seulement un détail n’échappe pas aux badauds : la caserne a été bâtie sur l’ancien marché aux volailles de la capitale. L’occasion était trop belle, et puisqu’elle fait le larron…

Entrer à l’œil

© Agathe Monnier

Pas facile de retracer les origines de l’expression « entrer à l’œil », que l’on met à toutes les sauces – boire à l’œil, manger à l’œil, etc. – dès qu’il s’agit de désigner un passe-droit. Pourtant une explication a retenu notre attention, sans doute grâce à son côté légèrement romanesque. La brigade de la Mondaine, créée en 1901 et transformée en brigade des stupéfiants et du proxénétisme en 1975, avait pour principale mission de surveiller les maisons closes parisiennes qui à l’époque avaient largement pignon sur rue. A vrai dire, leur travail consistait surtout à savoir qui fréquentait quel établissement et qui couchait avec qui. Ces informations croustillantes – concernant hommes d’Etat, hommes d’Eglise, avocats, journalistes, médecins, etc. – s’avéraient être de fantastiques moyens de pression, bien utiles pour les négociations délicates. Les premiers inspecteurs de cette brigade avaient pour insigne un petit œil épinglé sur le revers de leurs impers. Une référence à l’agence de détectives américaine Pinkerton dont le symbole était aussi un œil (accompagné du slogan « We never sleep »). C’est en montrant ce badge à la porte des bordels que les hommes de la Mondaine pouvaient entrer aux frais de la princesse. Et de là que serait née l’expression « entrer à l’œil ».

Voyage à La Rochelle

A toutes les personnes intéressées:  mercredi le 8 octobre

 

Rencontre préparatoire pour le voyage

                                                  à La Rochelle en France au

                                                 Centre culturel  France-Arbour

                                                 de 18h30 à 21h à la salle 104

 

Visite à Québec

N’oubliez pas la visite à Québec, mardi le 30 septembre.

 

Le départ s’effectuera du stationnement de l’églse St-Luc à 8h30. Il est demandé aux visiteurs d’arriver à 8h15 afin de bien partir à 8h30.

Le parlement de Québec

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La fontaine de Tourny

fontaine de Tourny

Belle soirée en chansons

Le jeudi le 11 septembre à United Church, plusieurs Français nous ont démontré leur talent en chansons.

Notre régionale de la Haute-Yamaska de l’association Québec-France a collaboré à cette soirée avec le Festival International de la Chanson de Granby.

Charles-Baptiste ( 9914) , CiedRé ( 9926), Karimouche (9931), Léah et Maéva, deux responsables du FICG  à United Church .

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La chanson à la française

 

Notre régionale partenaire du FICG le 11 sept. à l’Église Unie : chansons françaises avec 3 artistes de la France de 20h à 23h.

 

Sur la photo : Pierre Fortier dg du FICG, Félix Dionne Tim Hortons, Luc et Maëlle, Richard Malette, Lynda Lemay, Andéanne Malette, France Aubry, Laurent-Guy Morin.

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Prochaine activité, samedi le 16 août

N’oubliez pas…

Samedi 16 août, hot dog et épluchette de blé d’Inde chez Luc Perron et Josée Lussier au 280 rue St-Antoine Nord, à partir de 16 h.
Si vous désirez compléter votre repas avec une salade, apportez-la et nous opterons pour une formule de partage où chacun pourra goûter à un peu de tout.  Apportez vos chaises et votre boisson.
Lors de cette rencontre, vous recevrez la recension des diverses activités organisées par les 19 régionales au cours des dernières années.  Vous pourrez ainsi mentionner à votre bureau de direction celles que vous aimeriez que nous ayons.  Cela nous guidera grandement pour la programmation de nos activités de la prochaine année.
Confirmez votre présence dès maintenant au 450 361-1644.

Célébrez avec nous le 14 juillet…

Chers membres,

C’est avec grand plaisir que nous vous convions à venir célébrer avec nous le 14 juillet, fête nationale de nos cousins français.

Pour l’occasion, nous avons choisi à nouveau cette année de nous réunir dans le cadre enchanteur du Parc Victoria. Le point de rencontre est le même que l’an dernier, soit le kiosque où se déroule normalement les concerts. Alors si quelques gouttes de pluie viennent nous surprendre, nous pourrons nous installer dans le kiosque.

Chacun est donc invité à apporter les victuailles de son choix ainsi que son vin. Nous vous offrirons également un verre de mousseux!

Vers 18h30, nous nous déplacerons sous le chapiteau du Palace pour le spectacle extérieur gratuit des À-côtés du Palace où nous aurons des places réservées pour les membres. Hélène Bienvenue nous chantera des succès d’Édith Piaf pour célébrer la France.

En résumé :

Quand : le lundi 14 juillet

Où : Parc Victoria

Heure : à compter de 17 h     

                                        Bonjour-de-France

À apporter : Votre pique-nique, votre chaise et votre vin ou autre boisson

Pour mieux planifier nos achats de mousseux et le nombre de places à réserver pour le spectacle, nous vous demandons de confirmer votre présence au 450 372-0689 auprès de Christine Michaud.

Des pensées sur le travail…

La pauvreté est bienfaisante en ce qu’elle incite à
l’action.

Le rêve n’aboutit à rien, l’action à tout

Le travail est l’école du caractère.

Aimer son oeuvre, s’incarner en elle, c’est le secret de
la réussite.